fort vitrifié

Sites recensés en Bretagne

Huelgoat (Finistère) : camp d'Arthus. « Rempart massif secondaire, non daté, recouvrant un murus gallicus de type Avaricum ». R. Comte a visité le site pendant l'été 1998, mais à cause de son étendue de son embroussaillement, il n'a pas pu vérifier de traces de vitrifications.

Plédran (Côtes-d'Armor) : camp de Péran [Markale (1997), p. 133-135]. Cet oppidum, exceptionnellement facile à visiter, est un des plus spectaculaires exemples de forts vitrifiés en France. R. Comte a plusieurs fois visité le site (1998, 2008) : « la vitrification est patente sur l'ensemble du site, qui était parfaitement dégagé lors de notre visite. La roche est fondue et amalgamée en de gros blocs soudés ensemble. Échantillons prélevés ». Le même auteur contredit les datations inhabituellement tardives, basées sur l'analyse au carbone 14 (Xe siècle apr. J.-C.) données par le Centre archéologique de Plédran

Landévant (Morbihan) : au hameau de Kervarhet ou Kervarner, une enceinte d'un diamètre de 200 m. Traces de vitrification26. Le site est entièrement planté de maïs mais, lors d'une visite sur place(juillet 2008), R. Comte a pu faire des prélèvements de pierres vitrifiées prélevées sur le talus délimitant l'enceinte circulaire.